L’éthique du psychanalyste implique de se dégager d’une forme de savoir le bien pour l’autre, et cela, afin de permettre l’éclosion d’une parole vraie du sujet. Autrement dir, c’est savoir se retirer pour laisser la vérité du sujet advenir. C’est ainsi permettre au sujet d’accueillir qu’en réalité lui seul sait le message crypté porté par son symptôme. L’éthique de la psychanalyse repose en effet sur le postulat de l’existence d’une réalité psychique propre à chaque sujet. En ce sens, L’éthique sera donc la façon de se tenir au côté du patient, c’est à dire « Entrer dans ce qui est là ». Pour le dire simplement, C’est être au chevet du dévoilement de l’être et du sujet. Cela s’inscrit dans le temps et le rythme singulier de chacun. Se tenir là, dans une position d’accueil, est donc singulier à la rencontre.